La quille en or, interpretée par Robert Charlebois, du livre Léo et les presqu’îles , de Gilles Vigneault, éd. La montagne secrete, 2010.
La Quille-en-Or (Chanson de Colin)
Paroles Gilles Vigneault
Musique Gilles Vigneault, Jessica Vigneault Interprète Robert Charlebois
Ah ! c’était un fameux pirate
Qu’on appelait « la Quille-en-or »
La face en forme de tomate
Un œil à l’est, un œil au nord
Quand il était dans les parages
On désertait les océans
On préférait faire naufrage
Que de rencontrer ce forban
refrain :
Brûlez la grand’voile,
Coupez les haubans
Par-dessus bord, tout l’équipage
Brûlez la grand’voile
Coupez les haubans
Tels étaient ses commandements
Il se faisait peur à lui-même
Mais il évitait de se voir
C’eût été d’une audace extrême
De lui présenter un miroir
Il vous racontait ses tueries
En termes qui faisaient horreur
En riant de ses dents pourries
Son rire semait la terreur
On a raconté que sa cale
Était lestée d’or en lingots
Et que lorsqu’il faisait escale
Restait tout seul sur son bateau
Hors ses marins, jamais personne
N’était invité à son bord
Mais par un triste soir d’automne
Il entra au Café du Port
Une dame était là, très belle
Qui lui tomba dans l’œil du nord
« Permettez-moi, mademoiselle,
De vous inviter à mon bord ! »
Elle avait des yeux bleu pervenche
Qui vous regardaient drôlement
Un port de tête, un port de hanches
À vous abattre un régiment
On ne les revit plus à terre
Mais dès qu’on les sut assez loin
Le gros Albert ne put se taire
Il affirma devant témoins :
« La belle dame était aveugle… »
Après un silence de mort
On crie, on rit, on pleure, on beugle :
« La belle dame était aveugle
Elle n’a jamais vu la Quille-en-or » !
Hissez la grand’voile
Serrez les haubans
L’amour est maître d’équipage
Hissez la grand’voile
Serrez les haubans
L’amour est au commandement
Paroles Gilles Vigneault
Musique Gilles Vigneault, Jessica Vigneault Interprète Robert Charlebois
Ah ! c’était un fameux pirate
Qu’on appelait « la Quille-en-or »
La face en forme de tomate
Un œil à l’est, un œil au nord
Quand il était dans les parages
On désertait les océans
On préférait faire naufrage
Que de rencontrer ce forban
refrain :
Brûlez la grand’voile,
Coupez les haubans
Par-dessus bord, tout l’équipage
Brûlez la grand’voile
Coupez les haubans
Tels étaient ses commandements
Il se faisait peur à lui-même
Mais il évitait de se voir
C’eût été d’une audace extrême
De lui présenter un miroir
Il vous racontait ses tueries
En termes qui faisaient horreur
En riant de ses dents pourries
Son rire semait la terreur
On a raconté que sa cale
Était lestée d’or en lingots
Et que lorsqu’il faisait escale
Restait tout seul sur son bateau
Hors ses marins, jamais personne
N’était invité à son bord
Mais par un triste soir d’automne
Il entra au Café du Port
Une dame était là, très belle
Qui lui tomba dans l’œil du nord
« Permettez-moi, mademoiselle,
De vous inviter à mon bord ! »
Elle avait des yeux bleu pervenche
Qui vous regardaient drôlement
Un port de tête, un port de hanches
À vous abattre un régiment
On ne les revit plus à terre
Mais dès qu’on les sut assez loin
Le gros Albert ne put se taire
Il affirma devant témoins :
« La belle dame était aveugle… »
Après un silence de mort
On crie, on rit, on pleure, on beugle :
« La belle dame était aveugle
Elle n’a jamais vu la Quille-en-or » !
Hissez la grand’voile
Serrez les haubans
L’amour est maître d’équipage
Hissez la grand’voile
Serrez les haubans
L’amour est au commandement